Histoire de Saint-Brice et Blason

histoire de Saint-Brice 

 

Le site de Garde-Épée a été occupé depuis l'antiquité. La présence d'un site romain a été signalée avec, peut-être, des thermes. Des tessons ont été trouvés près de la Charente à l'est du port de Lachaud, et sur le site de l'abbaye de Châtre.

 

Au cours du Moyen Âge, Saint-Brice et l’abbaye de Châtre se trouvaient sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par les pèlerins qui allaient au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques de saint Eutrope à Saintes. Le Chemin des Anglais, sur la rive droite de la Charente à partir d’Angoulême, traversait la Charente au « port du Chassier » (port de l’Échassier).

 

Le château de Saint-Brice était le siège d’une seigneurie dont le plus ancien possesseur connu est Messire Jehan de Lousme, qui vivait dans la seconde moitié du XIVe siècle ; on le connaît pour avoir rendu hommage au prince de Galles, prince d’Aquitaine, en 1363. C’est un de ses descendants, Jean de Lousme, qui vendit, en 1496, le domaine de Châtenay à Louise de Savoie.

 

La seigneurie de Saint-Brice passa ensuite aux mains de la famille Poussard, de Fors, en Poitou. Un membre de cette famille, Jean Poussard, épousa Catherine Gasteuil, dame de Saint-Trojan. C’est très probablement à leurs fils aîné, Charles Poussard, qu’est due la construction du château actuel de Saint-Brice. Charles Poussard laissa Saint-Brice à son fils Daniel, qui eut l’honneur de recevoir Catherine de Médicis et sa cour, lors des conférences de 1586 avec le roi Henri III de Navarre.

 

Le mariage de Suzanne Poussard, sœur de Daniel, avec Louis d’Ocoy, seigneur de Saint-Trojan, porta la terre de Saint-Brice dans la famille d’Ocoy, dont deux membres, Jean-Casimir d’Ocoy et François d’Ocoy, fils et petit-fils de Louis d’Ocoy, se distinguèrent pendant le siège de Cognac, lors de la Fronde du Grand Condé, en 1651. François d’Ocoy se joignit ensuite à l’escadron de volontaires formé par les gentilshommes de la contrée, sous le commandement de M. de Tracy, et prit part à l’affaire de Tonnay-Charente et au combat de Saint-André-de-Cubzac.

 

Les seigneurs de Saint-Brice, protestants, redeviennent catholiques à la révocation de l’Édit de Nantes, en 1685.

 

Vers 1734 ou 1736, la terre de Saint-Brice passa, avec Saint-Trojan, entre les mains de la famille de Maulevrier. À l’époque de la Révolution, Saint-Brice était possédée par messire Jean-Baptiste des Nanots, écuyer, conseiller au parlement de Bordeaux, qui avait épousé Anne-Rosalie de Maulevrier.

 

Le 7 mars 1787, les représentants de Saint-Brice qui se sont rendus à l’assemblée préliminaire des États généraux* qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac, sont Henry de Jarnac et Jean Douteau.

 

* Le Règlement des États généraux de 1789 désigne le règlement régissant les élections lors de la convocation des États généraux le 24 janvier 1789. Ce règlement distinguait les bailliages principaux (une entité territoriale et chargé d'officier), auxquels des lettres de convocation devaient être adressées, et des bailliages secondaires groupés autour des précédents.

 

Liste des maires successifs :

1800 1830 Michel Marie Delaunay    
1830 1834 Alexandre Bureau    
1834 1848 Michel Marie Delaunay    
1848 1851 Pierre Quantin    
1851 1871 Jean dit "Auguste"Sabouraud    
1871 1883 Jean Sabouraud    
1883 1888 Pierre Alphonse Luantin    
1888 1892 Auguste Métayer    
1892 1900 Pierre Alphonse Luantin    
1900 1902 Léon Robinaud    
1902 1906 Jules Sabouraud    
1906 1912 Charles Sabouraud    
1989 2014 André Pelletant
2014 2020 Jean-Claude Tessendier  
2020 2026 Patrice Vincent

Blason de Saint-Brice 

 

 

 

Échiqueté de deux tires de trois points de sinople et d’or, les points d’or chargés, celui de la première tire du Dolmen de Garde-épée, ceux de la seconde tire de la façade de l'abbaye de Châtre et à senestre du château de Saint-Brice, l’échiqueté soutenu d’un divise d’azur représentant le Fleuve de la Charente avec en dessous une grappe de raisins.